VISITE A L’INTERIEUR : Espace « Etat de la Planète »

Nous sommes devant une représentation de la terre, de notre planète. L’idée de ce panneau est d’illustrer les inégalités de consommation entre les différentes régions de la planète, entre hémisphère Sud et hémisphère Nord. On sait que les ressources s’épuisent, la température s’élève, les espèces disparaissent et phénomène marquant : l’humanité est en situation de puiser dans les ressources de la planète à un rythme supérieur à leur renouvellement.

Par conséquent, production d’énergie va de pair avec pollution. Pour mesurer cela on utilise l’empreinte écologique.
 
L´empreinte écologique

L'empreinte écologique comptabilise la demande exercée par les hommes envers les "services écologiques" fournis par la nature. Plus précisément, elle mesure les surfaces biologiquement productives de terre et d´eau nécessaires pour produire les ressources qu´un individu, une population ou une activité consomme et pour absorber les déchets générés, compte tenu des technologies et de la gestion des ressources en vigueur. Cette surface est exprimée en hectares globaux.

L´empreinte écologique s´efforce ainsi de répondre à une question scientifique précise, et non à tous les aspects de la durabilité, ni à toutes les préoccupations environnementales. Elle analyse la situation sous cet angle particulier, en partant de l'hypothèse que la capacité de régénération de la Terre pourrait être le facteur limitant pour l´économie humaine si elle continue à surexploiter ce que la biosphère est capable de renouveler.

Le système comptable de l´empreinte écologique permet de comparer l´empreinte d´une population par rapport à la surface bio productive locale ou planétaire estimée disponible. La métaphore souvent utilisée pour exprimer le résultat est de calculer quel serait le nombre de planètes nécessaires si le mode de vie et de consommation de telle ou telle population était appliqué à l´ensemble de la population mondiale.Cette « surface » métaphorique est virtuelle, mais elle traduit une réalité très concrète. Chacun comprend intuitivement que dans un monde fini où la population croît, plus cette « empreinte » est large, plus on s’éloigne de l’idéal de soutenabilité et de durabilité du développement (autrement dit, métaphoriquement, plus l'entité est "lourde", plus son empreinte sera profonde et moins réversible sur la planète, surtout si la surface dont elle dispose est petite). Les activités humaines consomment des ressources et produisent des déchets. Aux cinq types de surfaces bioproductives correspondent six types d’empreintes (5 pour les ressources, un pour un type de déchet : le CO2)
  • champs cultivés
  • pâturages
  • forêts pour le bois
  • forêts pour la séquestration du carbone (ou empreinte carbone)
  • pêcheries
  • terrains construits
Les forêts offrent donc deux services différents et en compétition : fournir des produits à base de bois ou séquestrer une partie du carbone émis par l’homme. Les forets ne peuvent fournir les deux services à la fois : si l´on souhaite qu'une partie les forêts séquestre du CO2 sur le long terme, il faut accepter de ne jamais les couper.

Et vous quels gestes faites-vous pour économiser l’énergie ?



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